
Ben quoi? Y’a qu’à mettre un pied devant l’autre et à recommencer! Tout à fait juste. Rien de plus facile que faire de la raquette. C’est toute la beauté de l’affaire. Pas de presse, pas de technique, activité hivernale zen par excellence. Voici tout de même quelques petits conseils…
Ouvrir, quel plaisir! Comme bien d’autres plaisirs, il est encore meilleur lorsque partagé. Quand il y a une bonne couche de neige neuve, le premier (ou la première!) travaille fort. Il faut le relayer avant qu’il s’épuise et le laisser prendre place à l’arrière du groupe d’ouvreurs. Chacun son tour.
Le deuxième a un rôle tout aussi important. On pourrait croire qu’il faut marcher dans les pas de l’autre mais au contraire, il faut alterner le pas, pour piétiner la neige qui n’a pas encore été foulée. Même chose pour les suivants: on écrase tout ce qui dépasse… Le but étant de former une belle surface lisse.
Cette technique du « trottoir » vaut seulement pour un terrain plat ou peu incliné. Quand on est dans une vraie côte, que ce soit en montant ou en descendant, ce n’est pas une glissoire qu’on veut, c’est un escalier! Là, c’est le temps de passer exactement dans les traces de l’autre, pour former de belles marches.
Mais pourquoi se suivre comme des moutons? Pourquoi ne pas ouvrir une nouvelle trail? Il y a une très bonne raison à cela. En raquettes, on laisse nécessairement une trace, que d’autres suivront. Avec le tassement de la neige et les cycles de fonte/regel, le fond des sentiers souvent utilisés devient une épaisse couche de glace, qui va retarder ou même empêcher l’apparition des plantes au printemps, sur cette surface. Si on ouvre plusieurs sentiers, on perturbe cette nature que l’on vient justement admirer.
Ces mots comme des « mantras », pour une randonnée parfaite: plaisir, beauté, partage, communion, conservation…